Sept jours de trêve

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A l’approche de Noël il est de tradition d’interrompre toutes les activités autres que celles liées aux libations et plaisirs épicuriens. Cette tradition très française est récente puis qu’elle trouve son origine aux alentours de 1875. Il est alors devenu d’usage de consacrer la période « aux approches de Noël et jusqu’au nouvel an », au calme et aux plaisirs, aux retrouvailles familiales et amicales.

Ce moment de trêve dite « des confiseurs » est consacré au seuls plaisirs de bouche.  Elle se souvient peut-être de la « trêve de Dieu » (parfois appelée trêve de Noël) confirmée par Saint Louis (Louis IX, roi de France) qui ordonnait l’arrêt des combats guerriers pendant la période qui s’étend de l’Avent jusqu’à Noël.

En tout état de cause, pendant cette période, les débats politiques s’interrompaient et le peuple français profitait d’une accalmie. Les expulsions des logements, par exemple, était reportées. La vie reprenait son cours après les festivités.

Il m’arrive de rêver que cette semaine de paix se prolonge et qu’elle ne finisse plus : pourquoi recommencer à se battre si on a pu faire autrement pendant un laps de temps ?

Le Reiki, en harmonisant nos centres d’énergie, permet d’entrer en paix avec soi, de se pardonner, de s’accepter. Aussi, pratiquants ou profanes, essayons de trouver suffisamment de sérénité pendant ces fêtes de fin d’année pour porter sur le monde un regard indulgent. Demandons pardon au monde, mais avant tout, demandons pardon à nous-même.

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